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Céréales d'hiver Un apport d’azote pour revigorer les plus mal en point

Selon que les céréales ont plus ou moins souffert du gel, il faudra envisager un léger apport d’azote pour les requinquer avant de penser au désherbage. Dans tous les cas, rien ne se fera avant le dégel complet des parcelles.

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Les dégâts semblent limités dans les parcelles de l’Oise même si, quelques-unes parmi
les plus avancées, surtout d’orge d’hiver, présentent parfois un piteux état. (© FDumoulin)

François Dumoulin, conseiller grandes cultures de la Chambre d’agriculture de l’Oise, explique que, logiquement, après dégel complet des parcelles, il faudrait, dans l’ordre, désherber après une pluie puis faire le premier apport d’azote. Celui-ci n’est pas urgent dans les parcelles où les blés n’ont pas souffert du gel et attendra fin février. « Dans le cas contraire, il vaudrait mieux commencer par retaper un peu la culture. » Le conseiller préconise alors de réaliser un petit apport (20 à 30 u) après dégel complet - apport interdit sur sol gelé - et avant une pluie, et de laisser la culture se refaire un peu avant de désherber.

« Il faut d’ailleurs observer que dans les parcelles qui ont souffert, le froid a aussi détruit des ray-grass parmi les moins développés. » Ainsi, certains blés où il était prévu un herbicide sortie hiver ne sont peut être plus à traiter. Enfin, les apports de soufre sont à prévoir fin février, début mars.

« Pour les exploitations des réseaux Dephy ou engagées en Mae et Pea, la possibilité de faire l’impasse du régulateur représente un enjeu fort. Pour ce faire, la bonne gestion de l’azote sera le dernier levier mobilisable dans le contexte particulier de l’année. »

Retrouvez l'intégralité de la note En arpentant champs et prairies sur le site de la Chambre d'agriculture de l'Oise.

 

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